Vos questions / Mes réponses

Vous trouverez dans cette rubrique quelques-unes de mes prises de position exprimées suite à différentes sollicitations. Bien entendu d'autres questions restent en attente de réponse et nécessiteront encore beaucoup de discussions et d'échanges pour pouvoir se fonder un avis définitif !

Les sollicitations et sujets abordés sont :

L'Association des Paralysés de France (APF)
La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE)
La Confédération Paysanne
Le Mouvement Des Entreprises de France (MEDEF) des Deux-Sèvres
L'armement nucléaire
La médecine homéopathique, phytothérapeutique et allopathique
La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC)
La santé, la perte d'autonomie, les retraites...
La Mutualité Française des Deux-Sèvres
La Fédération des Centres Socioculturels des Deux-Sèvres
La Fédération des Malades et Handicapés (FMH) de Niort
La Fondation Abbé Pierre
L'Association des Paralysés de France (APF)
Signerez vous notre Pacte pour la France ?
http://www.reflexe-handicap.org/archive/2012/01/06/pacte-apf-2012.html

A l'attention de Marc Fleury

Bonsoir Monsieur le représentant départemental,

Pour faire suite à notre rencontre cet après midi au Foyer Gabrielle Bordier de Parthenay, je vous informe avoir signé en ligne votre pacte.

Je me retrouve dans les objectifs que vous fixez, certains étant atteignables plus rapidement que d'autres, il faut bien commencer ou plutôt poursuivre une voie que bien des gens ont ouvert avant nous.
Il nous faudra de la pugnacité pour faire avancer les choses.

Comptez sur mon soutien !

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE)
Soutiendrez vous notre programme fédéral sur l'enseignement et les rythmes scolaires ?

Mesdames, Messieurs les administrateurs de la FCPE,

J'ai pris connaissance de de votre programme fédéral et sans être exhaustif, en partage la plupart des propositions, que nous pouvons aussi retrouver dans le programme de François Bayrou pour l'élection présidentielle encore récente.

Je ne commenterai que quelques points pour souligner mon soutien, ou parfois une légère différence avec votre point de vue.

Totalement favorable à la scolarisation dès l'âge de trois ans pour faciliter les facteurs de sociabilité de l'enfant, je partage aussi votre point de vue sur la formation des maîtres comme de tous les enseignants d'ailleurs. Ce retour à la formation initiale, et en continue, doit être remise en place rapidement.

Je vais même plus loin et suis prêt à ouvrir un débat sur le fait qu'il faille attendre autant de temps avant de passer le concours et de former un enseignant. Ne serait-il pas plus pertinent d'ailleurs de recruter plus tôt nos enseignants et les former plus longtemps ?

Par ailleurs il faut faire de l'école élémentaire le lieu privilégié de l'apprentissage à la lecture, à l'écriture et aux mathématiques. L'aménagement des cours et matières en fonction des temps de vigilance me semble aussi essentiel.

Le respect entre les élèves et l'éducation civique doivent retrouver une place importante et juste au sein de l'enceinte scolaire. Il paraît nécessaire de placer également l'information et l'orientation au cœur du choix et des aspirations de nos enfants pour que les choix justement soient censés, voulus et assumés plutôt que subis, mal vécus et donnent lieu à l'échec.

La scolarisation des enfants handicapés dans l'enceinte scolaire est une nécessité civique et humaniste.

La laïcité doit demeurer un objectif en soi de l'école publique, le rapport à l'ordre peut y être favorisé et amélioré. Il contribuera comme son apprentissage sur l'espace public à créer du lien, à donner de l'urbanité, des conditions pour vivre ensemble.

Je suis toutefois moins favorable à certaines propositions concernant le statut des parents d'élèves et refuse toute compensation financière pour s'occuper de nos enfants. Comme tout engagement de bénévoles, c'est notre volonté et notre capacité à faire changer des choses qui compte, pas nos avantages fiduciaires ou autres...

Voilà en quelques mots mes pensées résumées, espérant répondre à vos questions, je me tiens aussi à votre disposition pour créer de l'échange et donner du sens...

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Confédération Paysanne
Seriez-vous prêt à vous engager à nos côtés pour exiger la libération des semences de ferme et paysannes ?
Engagement de Jean-Michel Prieur pour La Confédération Paysanne
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Le Mouvement Des Entreprises de France (MEDEF) des Deux-Sèvres
Êtes-vous en accord avec nos propositions concernant le redressement économique de la France ? Lire le courrier en détail !

Monsieur le Président,
Monsieur le Délégué général,

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette réponse tardive, les sollicitations sont nombreuses et je tiens à vous répondre personnellement.
Ma réponse sera sur mon blog d'ici une journée comme l'ensemble des réponses que je suis amené à faire. C'est là mon souci d'être transparent.

J'ai pris soin de lire en détail vos propositions, et plusieurs d'entre elles sont déjà dans mes propositions. Quant aux autres, elles pourraient l'être assez facilement. Je n'ai pas trouvé de mesure qui pourrait heurter a priori mes valeurs, ma pensée et mes engagements.

Pour être plus concret, j'en reprendrais quelques unes témoignant de mes priorités et de la pensée globale qui est mienne.

L'Union au cœur de notre politique globale de compétitivité
L'Union européenne est aujourd'hui une nécessité, toujours dans le but de préserver une paix entre nos pays, plus fragile qu'il n'y paraît, mais aussi parce qu'elle doit organiser nos relations économiques, commerciales et financières. Les normes et règles, trop nombreuses à mon sens, doivent donner lieu à une harmonisation entre nos pays. Les pays en dehors de notre Union qui ne respectent pas des normes et règles comparables notamment en matière sociale et environnementale doivent être pénalisés fiscalement pour éviter une concurrence déloyale avec nos propres entreprises.

Il faut fixer un cadre de compétences propres et ciblées à l'Union pour éviter qu'elle délibère et décide sur tout et n'importe quoi. Elle doit se concentrer sur un faisceau de compétences, aux Etats d'en préciser les commodités. La Gouvernance de l'Union doit aussi être revue pour y trouver plus de démocratie. La représentation indirecte par les Etats doit être mieux contrôler par le Parlement et nos concitoyens doivent pouvoir élire à terme leur Président de l'Union.

Ceci sous entend que les partis et mouvement politiques français présentent aux élections européennes des candidats dont l'idée européenne est chevillée au corps et qu'il ne s'agisse pas d'un strapontin pour des ex ministres ou autres responsables privés de mandat national. C'est également l'élection au suffrage universel direct d'un président (mode électoral pouvant évoluer en deux à trois étapes si nécessaire pour faire entrer cette idée dans nos têtes) qui saura nous représenter devant toutes les instances internationales et disposera d'un réel mandat de discussion, de décision et de négociation auprès des chefs d'état étrangers. A ce jour, le rôle de Président, tenu par Herman Van Rompuy, consiste davantage à être le porte parole du Conseil, qui a souvent du mal à être unanime.

Se pose d'ailleurs une question essentielle, ne faut-il pas reconstituer un bloc de pays de l'Union très intégré, et un second groupe qui le serait moins afin de relancer la construction d'un ensemble garantissant une uniformité de règles, sans pour autant faire abstraction des identités locales.

S'obliger au retour de l'équilibre financier
De l'Union européenne à notre pays, faut-il rappeler que le serpent monétaire permettant de garantir par la volonté de ceux qui s'y engagent à un déficit limité de nos comptes publics n'est plus observé. La France ne peut et ne doit continuer à s'endetter, son budget de fonctionnement ne peut être présenté en déséquilibre, comme le font déjà les collectivités. L'Etat ne peut donner de leçons à nos compatriotes et nos collectivités, s'il ne s'applique lui même ce bon principe de gestion publique, dit de "bon père de famille".

Le retour à l'équilibre suppose de réaliser des économies, donc diminuer les dépenses (les niches fiscales inutiles, les changements de logiciels, de normes, etc. sont estimées à plus de 2 milliards dans la fonction publique chaque année) pour les concentrer sur les secteurs les plus productifs et les missions fortes de l'Etat (santé, éducation, sécurité, logement), les aides financières concentrées elles sur les dépenses produisant des recettes réelles et importantes (générant de l'activité dans le BTP, des flux touristiques par ex et de consommation...).

Les recettes seront aussi renforcées comme par la fiscalisation des flux financiers n'ayant pas d'impact immédiat productif (industriel ou artisanal) en lien avec l'Union européenne. Le principe de la TVA sociale (expression malheureuse), imaginée par Jean Arthuis notamment, est à discuter sans tabous, cela même si elle devait être mise en œuvre, le temps de lissage devrait être suffisant pour éviter inflation et appauvrissement du pouvoir d'achat de nos concitoyens.

Le retour à l'autonomie fiscale des collectivités est aussi à corriger. Certains conseils généraux ne maîtrisent que 17% de leur budget par l'impôt qu'ils prélèvent. Ce fait amène non seulement à une dépendance de l'Etat, mais aussi à un endettement de celui-ci par les dotations qu'il doit aux collectivités, sans que celles-ci puissent agir réellement sur la nature de leurs dépenses. Mieux maîtrisées par les collectivités, compétences et fiscalité seraient mieux adaptées à nos besoins (principe de subsidiarité absolue) et probablement au global moins dépensières et plus efficientes.

Pour revenir à l'Union européenne, votre idée de créer un Sénat est certainement à creuser, rôle, composition, mode d'élection...

Freiner l'inflation des normes et règles
Il semble aussi urgent de travailler avec nos voisins européens pour l'instauration d'une fiscalité sinon dissuasive, au moins limitative des spéculations purement financières. Celles qui n'ont aucun impact sur l'économie productive ne sont pas à ce jour supportables et nécessaires alors que notre appareil productif, que nos créateurs d'entreprises ne peuvent trouver les capitaux nécessaires à leurs propres besoins, alors qu'ils sont créateurs d'emplois et de richesse partagée.

Si la fiscalisation des fonds spéculatifs est une nécessité, elle doit s'effectuer progressivement pour éviter de déstabiliser les marchés et de mettre en difficultés des millions de personnes plaçant quelques économies de par le monde pour leurs retraite ou l'amélioration de leur ordinaire. La concentration de finances sur le monde productif est une impérieuse nécessité.

Limiter les normes et règles en tout genre
Une autre priorité consiste à limiter le nombre et la fréquence de promulgation de normes et de règles de tous genres. Si elles peuvent reposer sur de bons objectifs, elles sont souvent superfétatoires et provoquent des investissements non supportables ou des difficultés réglementaires induites par leur non suivi. Il est important de se concentrer sur ce qui est d'une absolue nécessité et ce qui ne l'est pas et doit donc attendre, ou ne pas être promulgué. Cette mesure est valable aussi bien pour les entreprises, que pour les collectivités (les travaux générés, qui pourraient être utiles pour nos entreprises sont désormais au delà des capacités d'investissements publiques) et enfin nos concitoyens.

Savoir différencier le prioritaire, l'absolue nécessité du reste est un exercice dont il faut s'appliquer avec urgence au risque sinon de déstabiliser notre outil productif et artisanal. L'économie n'est plus dopée par ce type de mesures, les besoins de nos concitoyens et de nos collectivités étant tellement forts.

Dans le même sens, les produits étrangers ne respectant pas des caractéristiques comparables en matière de normes sociales et environnementales devront être taxés. Leur présence sur le marché intérieur est une concurrence déloyale pour nos entreprises. Le "Produire français" ne peut être une réalité si le marché est assaini par une règle du jeu identique à tous.

Repositionner l'Etat stratège
Enfin, il est urgent de se doter d'une nouvelle stratégie pour les décennies à venir. L'industrie dont notre pays est fière provient en grande partie des choix et de la vision du Général de Gaulle dans les années soixante (aéronautique, nucléaire, etc.). Depuis, nous vivons sur ces intuitions et subissons les crises ou les avancées technologiques des autres pays.

Il est urgent de reprendre la main et de se doter d'un Commissariat à la stratégie, petite structure composée de scientifiques, de spécialistes de nos modes de vie, de financeurs, d'industriels... et de politiques chargés de faire de la prospective et d'établir et de réunir les éléments contribuant à réussir la stratégie permettant d'atteindre ces objectifs sur les 30 prochaines années.

Réinstaurer La Gouvernance - remettre l'éducation au centre de notre système
Bien d'autres domaines me semblent importants, comme la Gouvernance, et la représentation syndicale, l'éducation : l'une de nos priorités, et la nécessité de rapprocher monde de l'enseignement et de l'entreprise, rapprochement et facilités pour passer aussi du secteur public au privé, et vice et versa, etc.

Deux autres priorités constitueront aussi le cœur de mon action.

Tenir compte de la pénibilité des retraites et récompenser "l'effort"
La première consiste à reconnaître et motiver les personnes commençant à travailler jeunes et exerçant des emplois difficiles, voire pénibles par un départ en retraite dès les années de cotisations atteintes en deçà de l'âge légal. La pénibilité, analysée à partir de l'espérance de vie, de la validité, du taux de maladie etc. permettra de soulager des personnes qui auront déjà beaucoup donné et favorisera une certaine forme d'équité devant le travail. Il en est de même pour les petites pensions et retraites, notamment pour les exploitants agricoles, les commerçants et artisans. Le principe d'équité devra être renforcée et leur retraite augmentée.

Evaluer le statut d'auto entrepreneur
Autre mesure consistant à tirer le bilan du statut d'auto-entrepreneur, statut hybride, assimilé à de la concurrence déloyale par des commerçants et artisans. Si le fait de permettre de créer de l'activité, de donner goût à l'esprit d'entreprise est une réussite, il n'en est pas moins nécessaire de déterminer le moment où du statut de l'auto-entrepreneur peut s'avérer être déloyal vis à vis d'autres personnes inscrites et donc changer de statut. Ces éléments seront à comprendre, à analyser et des propositions devront être faites allant vers plus de justice.

En conclusion
Ces quelques idées, déjà longuement développées, ne permettent de cerner qu'une partie d'un programme déjà long qui ne cessera de s'enrichir avec la discussion, l'échange avec les corps constitués. Le travail de parlementaire est rappelons le un mandat national, une représentation nationale, qui doit proposer, discuter, voter, mais aussi sanctionner le Gouvernement si nécessaire. C'est aussi un rôle de facilitateur pour nos acteurs locaux, comme nos entreprises le sont naturellement.

Je demeure à votre écoute pour approfondir ces sujets,

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, Monsieur le Délégué général, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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L'armement nucléaire
Votre position sur l'armement nucléaire ? (question de Mme Martinez)

Bonsoir Madame,

Cette réponse certes tardive mais pour vous apporter ma vue la plus sincère.
Je pense comme vous qu'il nous faille réduire notre arsenal nucléaire sous un contrôle mutuel et international strict et efficace.

Toutefois, et pour être honnête avec vous, je regrette de vous informer que je ne suis pas favorable a l'élimination totale de cet armement.

En effet, si notre pays et d'autres ont une maîtrise sécurisée de ces armes dans un climat politique relativement serein, nous sommes dans un monde ou d'autres dirigeants de pays n'ont aucune intention de porter la paix autour d'eux mais plutôt un message et un comportement favorisant l'obscurantisme, la suprématie d'une religion, d'une race, d'une idéologie, et souvent par la violence la plus forte, la guerre, les massacres, etc.

Certains de ces dirigeants disposent a ce jour de la bombe nucléaire, de la technologie, des moyens financiers ou humains ou même simplement de la volonté d'avoir cette technologie dévastatrice. S'ils l'ont ou l'obtiennent, et plus nous, rien ne pourra plus les empêcher de mettre a exécution leur sordide dessein. Ils pourront nous mettre a terre, ordonner leur démence sur nos peuples, voire nous détruire sans que nous puissions réagir.

Pour cette raison, soit prévenir et non détruire, je pense qu'il nous faille raison garder et maintenir en notre possession un stock de défense nucléaire dissuasif minimum.

Je suis ouvert pour en discuter si vous le souhaitez.

Bien a vous,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La médecine homéopathique, phytothérapeutique et allopathique
Votre position sur les médecines alternatives ? (question de M. Aubouin)
Lire le courrier en détail !

Bonsoir Monsieur,

Permettez moi de vous répondre par mail, c'est plus réactif.

Je me suis guéri de problèmes de santé étant adolescent par l'homéopathie et continue d'utiliser celle-ci ponctuellement pour mes enfants.

Je pense qu'il n'y a aucun intérêt à opposer la médecine "traditionnelle" à l'homéopathie ou la phytothérapie. Elles peuvent être complémentaire à mon sens. Ex, il y a de très bons "médicaments homéopathiques" pour les enfants faisant leurs dents, mais parfois la réaction est si brutale et violente que pour soulager presque immédiatement la douleur, le doliprane est obligatoire.

L'homéopathie, à mon sens et ma connaissance, est utile notamment en prévention et en soin de longue durée. Elle mérite d'être mieux apprise et comprise par tous les médecins. Je souhaite donc qu'elle soit enseignée au même titre que d'autres en fac de médecine. Je méprise les obscurantismes, car ils sont régressifs, c'est pourquoi la connaissance et la recherche notamment sur l'homéo et la phyto sont des pistes intéressantes à approfondir.

Leur utilisation est donc à mieux coordonner, à reconnaître en terme de prévention et de palliatif lorsqu'elles sont une alternative possible à la médecine "traditionnelle".

Comptez sur mon soutien !

Bien à vous,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC)
Question n° 1 : Si vous êtes élu(e) député(e), vous engagez-vous à rendre obligatoire la prise en compte du deux roues motorisés (2RM) comme un moyen de transport légitime et alternatif au " tout-voiture " et à considérer leurs 3,8 millions d'usagers comme des conducteurs à part entière : évolution du Code de la route, intégration des 2RM dans les plans de déplacements urbains, infrastructures routières adaptées en tenant compte des spécificités d'évolution des 2RM et de la vulnérabilité de leurs usagers ?

OUI ! Opposer un mode de déplacement à un autre n'aurait aucun sens. Ce mode 2 roues présente effectivement un certain nombre d'avantages et de palliatifs au tout voiture, producteur de gaz à effet de serre, consomateur d'espace... Il s'agit d'une alternative crédible comme d'autres moyens de déplacements.

Question n° 2 : Le décret du 3 janvier 2012 révèle la méconnaissance des agents de l'État sur l'accidentologie des 2RM et des besoins de leurs utilisateurs en sanctionnant d'une amende de 3eme classe et du retrait de deux points de permis à partir de 2013 le non-port d'un "dispositif rétro réfléchissant", même en plein jour, pour les utilisateurs de motos de plus de 125 cm3, alors qu'aucune étude sérieuse ne justifie un tel dispositif qui s'avère inutile, inadapté et discriminant.
Si vous êtes élu(e) député(e), vous engagez-vous à intervenir auprès du gouvernement pour faire revoir ce décret en concertation avec les associations d'usagers et à l'avenir à les associer réellement aux décisions qui les concernent ?

OUI ! Bien que connaissant peu ou pas cette mesure, elle me semble quelque peu abscone. Toutefois, pour réaliser mon travail de parlementaire, l'idée est de consulter chaque partenaire dans le cadre d'un débat comme celui-ci afin de me faire un avis à partir d'idées contradictoires...

Question n° 3 : En dépit des études qui montrent l'absence de lien entre défaillance technique du véhicule et accidentalité des deux roues motorisés, le gouvernement a annoncé son intention d'introduire un contrôle technique des cyclomoteurs. Puis cette mesure a été repoussée à deux reprises.
Si vous êtes élu(e) député(e), vous engagez-vous à renoncer à ce projet compliqué, coûteux pour les usagers et sans effet mesurable pour la sécurité routière des 2RM ?

PLUTÔT OUI ! Là aussi l'idée semble intressante mais pourrait bien se confronter et mal se confronter à la réalité des choses. Si le lien n'est pas établi, il ne peut donc exister scientifiquement et ne saurait être pertinent.
Beaucoup de fausses bonnes idées parcourent nosassemblées,il faut faire le tri.

Question n° 4 : Les autoroutes (réseaux les plus sûrs) du réseau concédé ne cessent d'augmenter leurs tarifs de péages, ce qui contraint les usagers à se reporter sur les réseaux secondaires (RN et RD) plus accidentogènes… ces augmentations sont contradictoires avec les objectifs de sécurité routière. D'autres projets visant à instaurer des péages sur des routes nationales sont également à l'étude.
Si vous êtes élu(e) député(e), seriez-vous d'accord pour légiférer afin de limiter les hausses de tarifs et mettre un terme à cette privatisation du réseau routier contraire aux objectifs de réduction des accidents ?

OUI ! La vente des autoroutes à des sociétés privées fut une erreur qu'il sera difficile désormais de réparer. Il est donc plus difficile de limiter des augmentations de coûts. Toutefois, ce que vous décrivez correspond malheureusement bien à la situation. Je prévois donc de me mobiliser pour limiter cette augmentation, et tout faire en sorte pour qu'il n'y ait pas de barrage payant dans notre république sur les départementales ou vicinales. Cette mesure moyenageuse n'a pas lieu d'être et se révélera contreproductif, limitant les droits individuels au profit d'une idélogie "verte- rouge".

Question n° 5 : En 2012, huit villes de France métropolitaine (Paris, Saint-Denis, Lyon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Nice, Aix-en-Provence et Grenoble) et 22 zones prévues ensuite feront l'objet l'expérimentation du dispositif ZAPA (Zones d'action prioritaires pour l'air). Les ZAPA sont censées contribuer à une limitation des émissions polluantes générées par la circulation routière. Les polluants visés sont essentiellement les " particules fines " et les oxydes d'azotes rejetés par les moteurs diesel, particulièrement ceux des poids-lourds dans les secteurs à fort trafic de fret routier. Contre toute logique, les deux-roues motorisés mis en circulation avant 2004 seront interdits dans ces zones alors qu'il n'existe pas de 2RM à moteurs diesel, que les 2RM participent à la réduction des embouteillages et que leur usage contribue à la réduction du trafic automobile dans les déplacements quotidiens des salariés.
De plus, ces zones constitueront une réelle discrimination vis-à-vis des populations les plus défavorisées, et une atteinte à la liberté de circulation en général. Nous pensons que le projet élaboré sous le gouvernement Fillon n'est pas adéquat aux réalités économiques et sociales actuelles et à venir, sans effets sur la pollution.
Si vous êtes élu(e) député(e), vous engagez vous à revoir le dispositif ZAPA en tenant compte des mises en œuvre chez nos voisins européens (où les 2RM ne sont pas concernés par les restrictions de circulation) et en associant de manière effective les représentants d'usagers à cette démarche ?

OUI ! Sans aucun doute, il me paraît nécessaire de se nous mobiliser contre cette Loi, qui nous prive d'un peu plus de liberté, et de facilité pour certains. Au lieu de jouer les moralisateurs, certains pourraient regarder comment fonctionnement les choses. L'espace public ne peut être réservé pour une simple question de coûts ni même environnementale à une minorité bien pensante. Le profit engendré ne sera sans doute pas plus utile qu'à ce jour.

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La santé, la perte d'autonomie, les retraites...
Vos interrogations sur les enjeux de société et le modèle social français ? Lire le courrier en détail !

Madame, Messieurs,

Dans le cadre des objectifs que vous vous êtes fixés et des élections législatives, vous avez souhaité connaître ma position quant à un certain nombre de problématiques relatives à la santé, la perte d'autonomie, etc. des retraités.

Aussi, ai-je le plaisir de vous faire parvenir mes réponses (qui mériteraient que nous eussions pu en débattre) à travers un communiqué synthétique téléchargeable ici !

Ces réponses ont été préparées avec ma suppléante à qui j'entends faire jouer, une fois élu, un rôle important sur ces questions. Son parcours, syndicaliste travaillant dans une mutuelle, issue de la base et ayant progressé tout au long de sa carrière, bonne connaisseur des problématiques de santé, me permet d'enrichir mes connaissances et au travers d’échanges avec des organisations comme les vôtres de pouvoir défendre une idée, un point de vue.

Je me tiens à votre disposition.

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Mutualité Française des Deux-Sèvres
La santé dans le débat électoral et la sauvegarde du système de protection sociale ? Lire le courrier en détail !

A l'attention de Messieurs Michel Maguis et Paul Samoyau

Messieurs les Présidents,
Michel,

Vous avez bien voulu m'interroger sur plusieurs domaines qui vous sont chers, aussi ai-je voulu répondre avec simplicité et surtout sincérité.

financement de la protection sociale
Pérenniser la solidarité nationale,chacun contribue à hauteur de ses moyens
Financement par les contributions salariales et patronales ainsi que par la CSG (devant s'appliquer à tous les revenus sans exception),de même que le jour de la solidarité
Etudier la possibilité de fiscaliser davantage les produits importés qui ne respectent pas des règles sociales et environnementale comparables.
Fiscalisation des flux financiers sans portée productive industrielle.

Régularisation du système de santé
- Désengorger les urgences hospitalières pour de nombreux cas étant du ressort de la médecine de ville
- Faire prendre encharge les soins de 1er niveau par les maisons de santé ou la présence permanente d'un médecin généraliste.

Accès aux soins
Nous demandons que l'accès aux soins soit pour tous réellement. Cela suppose :
- D'encadrer le dispositif de dépassement d'honoraires,
- De créer des maisons de santé sur tout le territoire pour une médecine de proximité et de 1er niveau
- Favoriser la prévention (plus de confort, de bien vivre pour la population, et moindre coût pour la société)
- Permettre les soins nécessaires au plus tôt toujours dans la logique préventive
- Favoriser l'installation des jeunes médecins dans les zones de désertification,débattre avecl e corps médical du numerus clausus.

Maintien de l'autonomie
- Créer et financer le 5ème risque :la dépendance.
- Prévenir les accidents
- Adapter et contrôler cette adaptation comme les engagements pris dans la durée par les élus, pour l'aménagement de l'espace public et de la voirie, ainsi que des logements et en particulier locatifs sociaux. Favoriser la formation et l'emploi d'ergothérapeutes pour aider les maîtres d'oeuvre et d'ouvrages dans l'adaptation des lieux et espaces
- Favoriser le lien intergénérationnel, permettre aux jeunes d'accéder au logement plus facilement, rompre l'isolement des personnes âgées
- Favoriser les aidants familiaux et leur permettre d'alléger leur charge au moins de manière temporaire pour souffler.

Autres thèmes
- Revenir sur la taxe qui vient d'être votée pour les mutuelles complémentaires qui entraîne la hausse des tarifs, et donc freine de façon dramatique la souscription d'une mutuelle complémentaire, ce qui a terme majore les dépenses de santé.
- Maintenir la CMU.

Espérant avoir répondu à votre attente, nous vous prions d'agréer nos meilleurs sentiments humanistes.

Vous pouvez être certain de mon indéfectible dévouement à vous servir.

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Fédération des Centres Socioculturels des Deux-Sèvres
Quelles mesures pourrez-vous soutenir ou proposer afin de développer le « pouvoir d’agir » des citoyens au quotidien ? Ne pensez-vous pas indispensable la complémentarité entre projets associatifs et politiques publiques ? Lire le courrier en détail !

Madame, Monsieur,
Messieurs les Présidents,

Dans le cadre des objectifs que vous vous êtes fixés et des élections législatives, vous avez souhaité connaître ma position quant à un certain nombre de problématiques relatives à la pérennité de vos missions, de vos moyens.

Nous connaissons bien la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France. A titre personnel, plusieurs de nos militants sont engagés dans les CSC de la Région. Nous adhérons naturellement aux valeurs de dignité humaine, démocratie et solidarité que vous avez inscrites dans votre Charte Fédérale adoptée lors de votre Assemblée générale à Angers en 2000.

Les CSC sont d’abord des équipements de proximité, à ce titre ils sont ouverts à l’ensemble de la population habitant dans les quartiers proches en proposant de l’animation, des activités, voire des services. Leur vocation familiale, inter-générationnelle participe au développement du lien social. Ils permettent et suscitent l’initiative des habitants ce qui développe la vie associative. Ils participent parfois à des médiations sociales.

La définition, tous les quatre ans, d’un projet social proposé à la CNAF permet de donner dans le temps une cohérence à leur action.Les contributions réciproques de bénévoles et de salariés constituent un atout déterminant de leur efficacité. Pour toutes ces raisons nous soutenons leur action.

Nous sommes également conscients de l’impact dramatique de la dégradation de la situation économique générale sur les populations les plus vulnérables et que vous décrivez dans votre courrier.

Il est donc déterminant que l’action des CSC soit renforcée.

Pourtant leur situation est menacée.

En effet les CSC sont financés principalement par les subventions municipales et ces dernières n’ont pas augmenté au même rythme que l’inflation. Ils sont également financés de façon moindre par la CAF, en fonction des activités menées dans le cadre de l’accomplissement de leur projet social. Ce financement a considérablement baissé ces dernières années. Le solde du financement est obtenu par les cotisations et les participations aux activités : Il est presque marginal.

En revanche les charges sont principalement dues aux salaires des employés des CSC. Si les ressources des CSC baissent, ce n’est pas seulement le volume des activités proposées qui en pâtira, mais également l’emploi.

Elus, nous œuvrerons à ce que la CNAF revoit sa politique de financement des CSC. Nous travaillerons également à faciliter le financement, par les entreprises, d’opérations d'Éducation Populaire menées par les CSC.

Espérant avoir répondu à votre attente, nous vous prions d’agréer nos meilleurs sentiments humanistes.

Vous pouvez être certain de mon indéfectible dévouement à vous servir.

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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La Fédération des Malades et Handicapés (FMH) de Niort
La santé, le vieillissement, le handicap, l'accessibilité, les ressources et l'emploi ? (question de Mme GAUTIER Denise, Présidente de la FMH de Niort)
Lire le courrier en détail !

Madame,

Dans le cadre des objectifs que vous vous êtes fixés et des élections législatives, vous avez souhaité connaître ma position quant à un certain nombre de problématiques relatives à la santé et au handicap.

Aussi, ai-je le plaisir de vous faire parvenir mes réponses qui certes synthétiques mériteraient que nous eussions pu en débattre. Ces réponses ont été préparées avec ma suppléante à qui j'entends faire jouer, une fois élu, un rôle important sur ces questions. Son parcours, syndicaliste travaillant dans une mutuelle, issue de la base et ayant progressé tout au long de sa carrière, bonne connaisseur des problématiques de santé, me permet d'enrichir mes connaissances et mon expérience (d'urbaniste mais aussi de petit fils dont le papi a du être amputé des deux jambes il y a bien longtemps) et au travers d'échanges avec des organisations comme les vôtres de pouvoir défendre une idée, un point de vue.

En préambule, je tiens à vous dire qu'il me semble indispensable d'assurer la vie la plus normale possible à tous les handicapés, que le handicap soit de naissance ou qu'il résulte d'une maladie ou d'un accident.

Je vais évoquer les différents points soulevés dans votre courrier dans leur ordre chronologique sans que cela leur confère un degré de priorité particulier.

Santé :
Tous les élus du Centre pour la France défendront l'accès aux soins pour tous, dans tous les territoires. Pour cela il faudra :

- CREER de véritables Maisons de santé regroupant tous les acteurs médicaux afin de favoriser la proximité

- FAVORISER l'implantation de praticiens, y compris les spécialistes; dans tous les territoires

- LIMITER et ENCADRER les dépassements d'honoraires

- ANTICIPER par une politique de prévention tout au long de la vie (ce qui peut limiter des accidents entraînant des handicaps). Cette politique de prévention doit être effective tout au long de la vie et donc être présente dans le parcours éducatif, dans les entreprises, et être proposée aux seniors (ex prévention des chutes qui conduisent à des hospitalisations coûteuses et souvent à des séquelles invalidantes). Cela ne nécessite pas de budgets importants mais peut contribuer à améliorer grandement la vie quotidienne..

- CREER un vrai statut pour les aidants qui permettra le maintien à domicile le plus longtemps possible ce qui constitue une revendication bien légitime pour les handicapés et personnes âgées afin de conserver une relation familiale et sociale normale

Pour les handicapés, il faut aussi prévoir la création de centres de rééducation fonctionnelle en nombre suffisants afin de limiter les séquelles d'un accident (en partenariat avec le privé si nécessaire compte tenu de l'endettement actuel mais au fonctionnement conventionné pour qu'ils soient accessibles au plus grand nombre).

Nous prévoyons aussi de lutter contre la solitude des handicapés ou des personnes âgées en favorisant le lien inter générationnel ce qui permettra en outre de réduire les difficultés des jeunes pour trouver à se loger. Ce lien social recréé contribuera à limiter les risques psychosociaux (ex dépression entraînant à terme des problèmes de santé beaucoup plus importants).

Quant au 5ème risque, la dépendance, nous vous confirmons que pour nous, il relève bien de la solidarité nationale. Il est donc indispensable d'engager un dialogue social réunissant les acteurs concernés pour mettre en place la prise en charge de la dépendance et d'en assurer son financement.

Enfin vous n'avez pas abordé le sujet, mais il me semble nécessaire de revenir sur la taxation des Mutuelles Complémentaires, au moins partiellement, qui conduisent à la hausse des tarifs qui par répercussion éloigne encore un peu plus les populations les plus défavorisées de soins pourtant indispensables. Lorsque ceux-ci sont dispensés dès qu'ils sont nécessaires, cela évite ensuite à la société de s'exposer à la prise en charge de pathologies plus lourdes pour le patient, et parfois invalidantes, et bien plus coûteuses pour les finances publiques.

Vieillissement :
Il me semble indispensable de mettre en cohérence tous les textes avec les nouvelles réglementations concernant l'âge de la retraite et de lutter contre toutes les injustices qui peuvent concerner des populations spécifiques. C'est le rôle des députés et je m'engage à porter ce dossier à l'Assemblée Nationale.
Il est évidemment indispensable de faire le lien entre les règles d'octroi de l'allocation Adultes Handicapés et les modalités d'accès à la retraite.

Enfants handicapés :
Le handicap d'un enfant est bien souvent synonyme d'échec scolaire. La Nation doit tout faire pour limiter le nombre de bébés handicapés et pour cela doit dispenser des formations - informations aux futurs parents. Cette action doit commencer le plus tôt possible et je la préconiserai dès le collège (impact de l'alimentation - de l'hygiène de vie - du sport - de l'alcool - des drogues). Il faut mettre en place une véritable politique éducative de prévention et s'appuyer sur la médecine scolaire. Les maternités devront prendre le relais pour les futurs jeunes parents.

En cas de handicap, la Nation doit alors tout mettre en oeuvre afin de faciliter l'éducation et l'insertion des jeunes enfants dans des conditions similaires aux enfants valides. Nous militerons donc pour l'augmentation du nombre d'auxiliaires de vie favorisant l'accueil des enfants handicapés dans des classes normales. Seuls les handicapés lourds doivent être accueillis dans des structures adaptées à leur situation spécifique . La encore il faut envisager ces créations dans un plan pluriannuel d'investissement puisqu'il est par ailleurs nécessaire de défendre ardemment le redressement budgétaire du pays. Toutefois les ressources de l'Etat doivent être utilisées de manière plus justes et plus solidaires.

Il est important de souligner, et vous le savez bien, que l'éducation dispensée conditionne ensuite les possibilités d'insertion des handicapés dans les entreprises et leur accessibilité à l'emploi ce qui leur permettra de retrouver une certaine autonomie personnelle, sociale, et financière.

Accessibilité des locaux et de l'espace public :
Comme vous le notez, il y a eu des progrès de réalisés mais il reste encore beaucoup à faire. Il est nécessaire que tous les urbanistes et architectes intègrent désormais cette notion d'accessibilité dans tous les programmes déclenchés, qu'il s'agisse de logements, de plan de circulation et de voiries ou de locaux publics, et cela pour toute création bien sûr mais également pour tout programme de rénovation ou de réhabilitation.

Il sera donc nécessaire d'anticiper et de prévoir pour les logements sociaux, des locaux évolutifs permettant de s'adapter aux différentes étapes de la vie et notamment au vieillissement de la population (ex création de couloirs et toilettes permettant la circulation d'un fauteuil roulant). Ces adaptations devront concerner tant les parties privatives que communes.

Parallèlement, il faut permettre aux collectivités d'être en mesure de se mettre en conformité avec les textes pour faciliter la vie quotidienne des handicapés. Pour cela il faut leur faciliter le montage des dossiers leur permettant d'obtenir les budgets et aides nécessaires.

CMU :
Il est nécessaire de défendre cette couverture maladie universelle, maillon indispensable de la solidarité nationale.

Incapacité totale :
Pour les personnes en incapacité totale de travailler, il est nécessaire de créer des structures d'accueil qui permettent de leur assurer une vie sociale adaptée à leur état tout en respectant leur dignité.

Emploi :
Je rajoute cet item car je suis indigné que personne ne lutte efficacement contre la discrimination face à l'emploi concernant les handicapés. Les entreprises préfèrent payer la pénalité financière prévue par la réglementation actuelle plutôt que de favoriser l'insertion des handicapés. Il faut que cela cesse et les Députés doivent s'emparer de ce dossier. Je n'y manquerai pas.

Etant élu Député, je reviendrai vers vous pour demander un rendez-vous à vos responsables afin d'approfondir ce dossier et de faire un point plus exhaustif des besoins concernant ce dossier du handicap (au sens large), dossier qui me touche particulièrement en tant qu'humaniste.

Notre marque de fabrique, à nous élus du Centre pour la France, c'est dans tous les cas l'écoute de tous nos concitoyens, l'engagement d'un dialogue social constructif, pour établir un diagnostic, définir les actions à mener que je porterai évidemment de façon pugnace, déterminée et offensive devant l'Assemblée Nationale.

Vous pouvez être certain de mon indéfectible dévouement à vous servir.

Bien cordialement,

Jean-Michel Prieur
Le Centre pour la France
Candidat à la 1ère circonscription des Deux-Sèvres
Mouvement démocrate
jeanmichel.prieur@gmail.com
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